Capitaine et marins ayant quitté le navire, je me suis retrouvé seul à diriger l'épave « Éric VENT-
DEST » à bon port.
Sachez dès maintenant que j'ai failli à ma mission par les fautes des autres membres faisant partie
de l'équipage : parents-élus et enseignants.
Il a bien fallu prendre le taureau par les cornes et me mettre au travail sans perdre de temps.
Cette épave mouillant dans la darse d'Hellespont était encore en bon état avec ses
189 moussaillons(mousse:apprenti marin).
Aujourd'hui, à la suite d'une terrible tempête, nous comptons 100 rescapés.
Les nouveaux moussaillons préfèrent embarquer sur les trois majestueux vaisseaux naviguant proche
du nôtre ; je les comprends car ils songent tout simplement à leur avenir.
Les vacances scolaires de l'été 93, m'ont permis de préparer sérieusement la rentrée de septembre.
Les maîtres fraîchement nommés n'oublieront pas de sitôt leur rentrée 93/94.
Je dois dire que je n'ai pas lésiné sur les moyens pour les séduire : travail énorme de préparation,
humour à la méridionale et investissement financier.
Malgré une météo favorable, d'excellentes conditions, un capitaine dévoué, notre bâtiment
n'a pu prendre la haute mer, il est resté en rade.
Pour être franc, je n'hésite pas à dire qu'il a carrément coulé.
Il est dans un si piteux état qu'il serait souhaitable de le retirer de la navigation.
Un tout petit grain de sable a suffi à l'immobiliser pour longtemps.
Ce petit grain de sable se nomme: Jalousie.
Jalousie venant de la part de parents élus et jalousie venant de la part de jeunes collègues ont réussi
à bloquer tous les rouages situés dans la salle des machines.
Mes yeux se mouillent devant un tel gâchis.
Peut-être avez-vous envie de me dire : « Mais vous êtes dépressif ! ».
Je ne connais pas la dépression car j'ai beau retourner ma conscience dans tous les sens, j'ai la certi-
tude de détenir une bonne partie de la Vérité.
A cause de ce petit grain de sable, des amies (parents élus) m'ont tourné le dos alors que nous
nous fréquentions ; jusqu'au jour où elles ont eu besoin d'une aide, de mon aide.
Sans hésiter, je les ai secourues, secourues momentanément certes, mais je ne les ai pas
abandonnées.
Une B.A. est toujours récompensée.
J'ai pu ainsi obtenir dans un moment de relâchement des informations bien précises et bien précieu-
ses pour saisir l'affaire Delorn.
Un peu de patience... encore quelques pages avant de tomber dans les abysses de la jalousie,
de l'idiotie.
Mes amies ou ex-amies sont à plaindre.
S'il le faut, je les aiderai à nouveau car j'ai bon cœur, car je suis humain.
Elles m'ont fait passer pour un raciste.
Si elles savaient combien de familles maghrébines j'ai secourues financièrement parlant,
elles seraient surprises.
D'ailleurs, elles le savent très bien.
Je m'efforce d'être un homme droit et ce ne sont pas des rumeurs, des ragots qui me feront dévier
du chemin que je suis en train de suivre.
Les« qu'en dira-t-on » me concernant prouvent une chose : c'est que j'existe.
Certaines de mes amies ont véhiculé l'idée, la douce idée que j'étais l'amant d'une mère d'élève
de 20 ans ma cadette.
N'en déplaise à ma zigounette, ma réponse est claire : avant de l'utiliser, je réfléchis... pas long-
temps, mais je réfléchis.
Je ne veux pas faire souffrir et surtout je ne veux pas souffrir.
J'assume mes actes.
Aujourd'hui, à 55 ans, je peux trébucher, je peux faire le « faux pas » sans que vous puissiez vous
en offusquer car mes arrières sont assurés.
En aucun cas, mes chéries, vous ne m'avez servi de modèle.
Jetez un regard rétrospectif sur les princi paux événements de votre vie...
Ils vous donneraient l'occasion d'être plus modestes, d'être vous-mêmes.
Un enseignant a deux talons d'Achille si l'on souhaite l'abattre professionnellement, si l'on souhaite
lui gâcher sa vie privée : le sexe et le racisme.
Mes chères amies, vous avez échoué concernant mon humble personne mais par contre vous
avez atteint un tout autre objectif : celui de porter un grave coup à l'école publique fréquentée,
à l'époque, par vos propresenfants.
Bravo !
Vous êtes des « Super Nanas »!
Marquons une pause, si vous le voulez bien.
Voici ma philosophie « touchant » les femmes.
Posez votre main sur la poitrine de votre dame.
Si son cœur bat c'est qu'elle vous ment.
Au contraire, s'il reste silencieux... alors, elle vous a dit la vérité car tout le monde sait que la fem-
me n'a pas de cœur.
Reprenons notre sérieux.
Il me faut évoquer, maintenant, ma dizaine d'énergumènes (les « agités du bocal » comme je
les surnomme) que le hasard a placé sur ma route.
Par bonheur, à l'heure où j'écris ces lignes, l'équipe est démantelée.
Séparés, ce sont certainement de bons enseignants ; groupés, ils se transforment en « destructor ».
En effet, ils sont aussi accueillants que la porte d'entrée d'une prison.
Les excellents rapports que j'entretenais avec beaucoup de parents les ont contrariés au
point d'intervenir, de perdre toute notion de savoir-vivre.
Le bien savoir vivre
Ces malheureux ont pris la regrettable décision de vouloir interdire l'entrée aux parents en fermant
le portail.
Le cauchemar a alors commencé car jusqu'à présent les parents avaient pris l'habitude de rester sous
le préau pour discuter avec les maîtres, pour s'entretenir avec des maîtres accueillants et non avec
des matons.
Ces jeunes écervelés, ces donneurs de leçons ne savent pas que dans une société structurée chacun
doit rester à sa place.
Qu'ils apprennent à tenir proprement un registre d'appel, qu'ils apprennent à remplir correctement
un bon de commande.
Ils auront fait alors un pas de géant dans leur carrière.
Bien entendu, comme il se doit, je leur ai signalé mon mécontentement en rédigeant le texte suivant :
"[En retirant le couvercle de la jarre, Pandore a libéré tous les maux de l'humanité. Elle avait désobéi
"En fermant le portail brutalement, vous avez, sans doute, contrarié madame Delorn.
Elle a ressenti cette action comme une mesure vexatoire à son égard.
Dès cet instant, elle a pu songer à se venger, à sa manière.
Voilà mon analyse, ma vision.
Lorsque j'ai appris qu'elle avait déposé une plainte, je n’ai eu qu'un seul but (la lui faire retirer) et
qu'un seul moyen (agir avec prudence).
Connaissant madame Delorn, j'étais convaincu de pouvoir l'en dissuader.
Je n'ai rien inventé et vous le savez.
Ce n'est pas moi qui ai voulu fermer, du jour au lendemain, le portail d'entrée.
Ce n’est pas moi qui ai déposé une plainte.
J'ai agi et j’agis pour le bien de tous."
A ce moment-là, il ne fallait surtout pas ébruiter ce fâcheux incident, il ne fallait surtout pas créer
de vagues.
Bravado
GREGORIAN
La nouvelle guerre des boutons
Téléphone de l'au-delà
Diaporama à télécharger sur votre ordi et, ensuite... (plus tard), à ouvrir avec PowerPoint Viewer.
Achille
L'animation en 3D est super mais... les bulles sont rédigées en anglais. Dommage !
Un jour, on découvrira des vaccins qui permettront de guérir le cancer et le sida.
En trouver un, pour soigner la jalousie ou la connerie humaine, c'est au-dessus des forces de nos chercheurs."
D'après les propos du brésilien RAÏ, élu meilleur footballeur du siècle au PSG.