Comme le tabac ou l'alcool: certaines personnes nuisent à la santé.
Le tabac ou l'alcool: il ne faut surtout pas y goûter.
Sirène
Splash
C'est à la suite du dépôt de plainte de madame Delorn... que j'ai été convoqué au commissariat.
Là, j'ai fait la connaissance d'un inspecteur de police très courtois.
C'est après avoir questionné la maman , suivi de celui de la maîtresse, qu'il a jugé bon
de m'interroger (30 mn environ).
Je le comprends facilement.
C'est tout à fait dans l'ordre des choses; disons sur le plan procédural.
La vraie question que l'on devait se poser, à ce moment-là, était la suivante: "Comment une mère
d'élève, aubout de seulement deux mois, pouvait-elle déposer une plainte contre une maîtresse?"
car n'oublions pas, à part moi,toute l'équipe pédagogique était nouvelle dans l'établissement.
Ses copines du Conseil d'école avaient, sans aucun doute, une part de responsabilité.
Elles auraient dû influencer, calmer madame Delorn... et non la pousser vers ce geste regrettable.
BRAVO! les copines.
Connaissant certaines élues du Comité de parents d'élèves, j'aurais dû en être informé.
Ce ne fut pas le cas.
Je ne leur pardonnerai jamais.
Elles doivent s'en douter.
Depuis, je n'ai plus eu confiance aux parents.
Ceux qui critiquent l'école, les enseignants n'auront jamais mon estime.
Un éducateur a des faiblesses comme chacun d'entre-nous.
Au contraire, c'est un métier très facile à déstabiliser: RACISME et SEXE. Dans l'enseignement,
le mot corruption... ne domine pas notre institution.
Suivez mon regard.
Hélas! les quelques minutes passées dans le bureau du fonctionnaire d'Etat ne m'ont pas convaincu.
En réalité, je tombais des nues par ses questions et surtout par ses explications.
L'enquêteur a mené, soi-disant, un interrogatoire en me questionnant certes, mais surtout en me
commentant et en interprétant les événements qui ont secoué le milieu scolaire, à sa manière, avec
une vision simpliste .
J'étais comme un lycéen assistant à un cours de philosophie.
Il me semble, à l'époque, qu'il avait déjà pris sa décision: celle de défendre l'enseignante contre la
maman.
J'ai pensé que le pouvoir de séduction de miss E.T. avait agi de nouveau , avait déteint sur le
fonctionnaire.
BRAVO! miss Calomnie.
C'est vrai, je le reconnais; en y réfléchissant, elle avait une langue bien pendue.
C'est une personne sur laquelle on ne se retourne pas sur son passage mais dès qu'elle ouvre la
bouche, elle envoûte son monde, surtout si elle s'adresse à un auditoire faible.
C'est "le chant des sirènes" et chacun sait que l'on doit se boucher les oreilles, avec de la cire, en face
de cette espèce de poissons.
BRAVO! l'artiste... mais que, nous, les hommes, sommes ... bêtes!
C'est ainsi qu'au cours de cet entretien, j'ai appris de la bouche du représentant de l'ordre (... pas de
la justice), que le jeune élève (métis... détail très important) devait souffrir de la maladie de Michael
Jackson: celle de vouloir changer de couleur de peau (à 10 ans?...).
Je n'avais jamais entendu parler de cette maladie.
Pour moi, l'artiste américain avait un sérieux problème.
Aujourd'hui, certaines sommités évoquent, font allusion à une bactérie mangeuse de chair.
A cet instant, il a carrément changé de casquette.
il a troqué celle d'officier de police pour celle de psychiatre.
Par bonheur, dans son bureau, aucun canapé ne s'y trouvait... sinon j'aurais eu droit à une scéance
de pénétration de mon subconscient.
En clair, une investigation de mon subconscient.
Par la même occasion, j'ai eu droit à une deuxième révélation concernant, cette fois-ci la maîtresse.
Figurez-vous que cette fabulatrice (mais au moment des faits, je ne connaissais pas assez bien miss
Calomnie), cette mythomane, toujours d'après le policier, ne pouvait-être raciste à cause de sa
descendance.
Son origine, ses liens famillaux faisaient d'elle une soeur Teresa, une immaculée.
N'importe quoi.
De qui se moque-t-on?
Cette fois-ci, il a enfilé sa blouse de généticien en se métamorphosant en spécialiste des recherches
sur lesphénomènes d'hérédité.
A cet instant de l'entretien, je devenais un étudiant en médecine.
Ce gentil représentant de l'ordre m'a pris pour un imbécile, pour un débile.
D'après lui, si je saisis bien sa pensée, seule la race dite blanche serait coupable de racisme.
Je ne puis vous en dire plus car... TOP SECRET! Un commissariat doit rester un confessionnal.
Passer ses vacances dans un pays d'Afrique, ne signifie pas qu'on n'est pas raciste.
On peut être raciste et le cacher pour passer un agréable séjour.
En quittant ce lieu austère et dépourvu d'imagination, j'ai eu la désagréable impression de sortir d'un
cauchemar.
Mon moral était tombé à zéro.
En définitive, mon déplacement n'a pas été inutile.
Elle n'est pas belle la vie! comme le dit si bien, avec son air malicieux, la petite fille d'une célèbre
publicité.
En effet, ses propos m'ont fait comprendre le fin mot de l'histoire car, franchement, je tombais de
Charybde en Scylla: d'une surprise à une autre aussi négative.
Le rôle d'un officier n'est-il pas de poser des questions intelligentes pour avancer dans son enquête?
Et non de dévoiler des confidences qui se doivent d'être tenues dans le secret.
Oups! Dans quel monde vivons-nous?
Cette soi-disant entrevue m'a apporté le chaînon manquant sur la maîtresse, me permettant ainsi
d'avoir unevision particulière, nouvelle même, sur le conflit l'opposant à la mère d'élève.
Et c'est ainsi qu'à la suite de ces "révélations", dévoilées par le policier, que j'ai concocté ce docu-
fiction, six mois plus tard.
En quelque sorte un déclic s'est produit me permettant de deviner, d'imaginer qu'un lien pouvait
exister entrel'éducatrice et une élue au Conseil d'école: la reine des guêpes (que je connais bien,...
tout simplement bien).
Vous voyez, un simple petit déclic dans un commissariat, et votre cerveau se met en route, se met à
gamberger.
En sortant du commissariat, ma réflexion était la suivante concernant le jeune fonctionnaire-
enquêteur:
il n'aurait certainement pas sa place dans une série télévisée policière.
Jusqu'à présent, les réalisateurs n'ont pas songé à une série policière pour enfants.
Dommage!
Chère amie virtuelle, cher ami virtuel, avez-vous maintenant une idée précise sur la nature de ce
lien?
Si OUI, bravo!... vous avez l'imagination fertile.
Si NON, désolé!... je ne peux détailler davantage mon passage au commissariat.
Une dernière gentillesse: ce lien serait, d'après moi, d'ordre spirituel... je ne sais pas comment
l'aborder,comment m'exprimer car c'est un sujet sensible, même de nos jours.
N'oubliez pas "La parole est d'argent et le silence est d'or."
Un résumé pour conclure "L'école, zône de conflits":
¤¤¤ Un élève de 10 ans qui veut blanchir: L'enfant de madame Delorn.
¤¤¤ Une éducatrice qui veut être blanchie en prétendant ne pas pouvoir être raciste...OUPS!
Garde à vue
Interrogatoire
NAVRANT & REGRETTABLE... CHOIX
Cet enquêteur a commis quelques maladresses, d'après moi.
Mais, je ne suis pas policier et je ne connais pas toute l'affaire.
Cependant, une question me turlupine:
" Pourquoi, dès le début de l'AFFAIRE DELORN,l'officier de police a-t-il pris le risque
d'accepter et de prendre en compte la déposition de la plaignante? ".
Si la plainte n'était pas si évidente que çà, n'aurait-il pas mieux valu utiliser le procédé dit de la
main courante?
Ensuite, après avoir mené une brève enquête, convoquer la mère et inscrire sur procès-verbal
l'accusation.
C'est ainsi que j'instaurerai 3 étapes, disons 3 paliers, lors d'un dépôt de plainte:
* la déclaration de la plaignante en utilisant la main courante
* la vérification des dires par une brève enquête
* l'approbation ou la désapprobation, la validité ou non de la dite plainte.
Voici une autre scène intéressante.
Vous vous tenez debout, en face d'une collègue, assise sur un banc, dans la cour de récréation.
Au cours de la discussion, une phrase vous surprend, surtout de la part d'une enseignante: "Nous en
aurons un de moins."
Rien de grave jusque là, si ce n'est que cet élève, car elle parle du futur départ d'un de nos élèves,
est d'origine maghrébine.
Ni ses collègues, ni la C.E.S: d'origine maghrébine... elle aussi, n'ont relevé les "sales", les
"inacceptables" propos de notre sirène bavarde.
Je ne pouvais pas reprendre, en public, les propos de la maîtresse... car il y aurait eu, de ma part,
acharnement, harcèlement.
A cet instant précis, je me suis posé la question suivante (sachant très bien qu'elle peut paraître
idiote):
"Qu'elle est la différence significative entre une association dite démocratique et une secte?"
D'après moi, les membres d'une secte ne doivent, en aucun cas, se contredire, c'est-à-dire qu'ils ne
doivent, en aucune façon, exprimer leurs sentiments ou leurs opinions.
Ils sont, en réalité, sous l'emprise d'un gourou.
Etais-je en présence de disciples d'une secte?
Dans ce cas, il valait mieux que je me taise.
C'est ce que j'ai fait.
Ce paragraphe est hors sujet, j'en conviens, car cette scène n'a aucun rapport avec "L'AFFAIRE DE-
LORN".
En effet, elle s'est déroulée bien après.
Elle prouve que miss Calomnie est un drôle de... spécimen; disons qu'elle est une sorte de gourou.
C'est, en réalité, un cas très particulier, que j'ai croisé sur mon chemin.
Secte
Il me vient à l'esprit, un épisode concernant toujours le même personnage, c'est-à-
dire "la sirène bavarde".
¤¤¤¤¤ Le lundi 17 avril, je dépose, à la place de notre sirène, une déclaration de vol
au sujet d'une mini-chaîne de marque MANESTH, d'une valeur de 10€ dans un dépôt/
vente d'aujourd'hui, à notre assurance.
¤¤¤¤¤ Le mercredi 19 avril, la C.E.S (Contrat Emploi Solidarité) m'apprend qu'elle a
quitté son service, lors de la récréation, pour accompagner, au commissariat, notre
mythomane pour signaler à la police le vol (imaginaire) de la mini-chaîne.
Ne pouvant stationner longuement, nos deux fugueuses sont retournées à l'école sans
avoir rempli la déposition. Cela s'appelle un abandon de poste.
Se rendre au commissariat, pour faire croire à ses collègues que le vol de la mini-
chaîne a bien eu lieu, me paraît astucieux et vicieux à la fois.
¤¤¤¤¤ Le lundi 24 avril, au commissariat, je signale le vol de la mini-chaîne: il aurait
eu lieu dans la bibliothèque. En réalité, sans le savoir, j'ai fait une fausse déclara-
tion.
¤¤¤¤¤ Le samedi 20 mai, c'est-à-dire un mois plus tard, j'aperçois, au fond de la
classe de la maîtresse, la mini-chaîne que j'ai signalée volée.
¤¤¤¤¤ Le lundi 22 mai, l'enseignante se justifie en me déclarant avoir agi volontaire-
ment pour obtenir un plus de l'assurance: cela s'appelle une escroquerie à l'assurance
tout simplement.
Croyez-moi, j'en avais GROS SUR LA PATATE.
Un autre jour, elle m'a jeté à la figure: "Monsieur, vous n'êtes pas LAÏQUE."
Jules Ferry
Je lui ai évité un blâme et 3 procès: l'un contre madame Delorn, l'autre contre
l'assureur de l'école et le suivant contre la police pour fausse déclaration... Qu'est-ce
qu'il lui faut? A mon avis, elle aurait perdu les procès.Je lui ai retiré 3 épines du
pied. En tant que responsable, la justice ne m'aurait pas épargné: 15 ans au
minimun à l'ombre des palmiers. Etant anti-laïque... mon incarcération aurait pu être
allongée, plus sévère.
Une remarque qui a son importance à mes yeux: seule miss E.T. est tombée en
dépression. Elle a séché ses cours. La mère d'élève a pleuré et quant à moi: j'ai pleuré
comme un bébé, c'est-à- dire toutes les larmes de mon corps, sans rien dire, en silen-
ce (bien-entendu... j'exagère) . Qui est coupable d'après vous?
J'ai pleuré, non par chagrin... mais devant tant de sottises, devant tant d'injustice.
Elle, par contre, elle est laïque... La laïcité ne veut pas dire mentir, tricher et voler
ses semblables. C'est tout le contraire. En lui épargnant 3 ou 4 procédures judiciaires,
je pense m'être comporté en laïque.
En réalité, je la plains. Je pense, à ses vieux jours, lorsque son cerveau sera fatigué.
PAUVRE DE NOUS!
Laïcité
"Les regrets sont parfois éternels." (de Shakespeare)
En aparté: J'ai une 3ème révélation à vous faire. La prof des écoles en question, dans
mon bureau, en ayant pris soin de fermer la porte derrière elle, m'a dévoilé un
événement gratiné... Ce fait divers étant faux... archi faux. Pour se disculper, elle a
inventé une histoire à dormir debout. C'est un argument débile qu'elle m'a débité,
c'est pourquoi je me le réserve. Je l'emporterai avec moi, lors de mon long
voyage ou lors de mon long transfert... je pourrai distraire ainsi les fées.
Je suis sûr que l'enseignante a oublié d'en parler au fonctionnaire de police.
Dommage, car il aurait tout compris et il ne m'aurait pas convoqué, pas
dérangé... et GROS SUR LA PATATE serait resté sur mon coeur.
Pour accepter les événements que j'ai vécus; je me disais que j'étais en
train de traverser une autre dimension. Je ne savais pas laquelle: la 4ème, la
5ème,... peu importe!
Que pouvais-je imaginer d'autre!
Et surtout que faire pour éviter de la traverser une seconde fois,
Avez-vous une solution à me donner?
Racisme
Bien entendu,j'avais l'opportunité de changer le cours des choses: dévoiler mon entretien avec
l'inspecteur de police et révéler la confidence( débile) de la maîtresse dans mon bureau.
Dans ces deux cas, j'aurais failli à l'idée qu'un commissariat doit rester un confessionnal et qu'un
directeur(ou assimilé) doit savoir garder un secret.
En aucune façon, je n'ai souhaité que l'équipe pédagogique change de camp.
La situation n'aurait pas évolué, pour autant, dans le bon sens.
J'aurais(l'ai-je eu, un jour !) perdu la confiance de mes jeunes collègues; ainsi que celle de miss
Calomnie.
Parfois, la vie n'est pas facile à gérer si l'on veut éviter un clash, un gros clash.
*********************************************************************************************
La kermesse terminée, au mois de juin, l'époux de miss Calomnie m'a remercié.
Pour quelles raisons?
Il a oublié de me le préciser.
Je remercie, à mon tour, ce brave homme.
Cette nuit-là, j'ai dormi sur mes deux oreilles comme un bébé.
L'ENSEIGNEMENT N'EST PAS UN LONG FLEUVE TRANQUILLE.
Chère amie virtuelle, Cher ami virtuel,
Cette page marque la fin de "L'AFFAIRE DELORN".
N'oubliez surtout pas qu'il s'agit d'un docu-fiction (mot-valise),
c'est-à-dire à mi-chemin entre le documentaire et la fiction.
Je ne détiens pas la vérité... mais, je la sens frémir.
En définitive, à la suite de L'AFFAIRE DELORN,
j'ai eu droit à 3 remerciements sincères:
**de la part de madame Delorn
**de la part de l'époux de miss Calomnie
**et enfin celui venant de mes pairs.
En ce qui concerne les souvenirs de cette désastreuse histoire:
**un diplôme de mon administration
**un cadeau original de la part de madame Delorn:
"Le livre des instituteurs"... usagé et datant de l'année 1965. Peu importe,
il fallait y penser.
En réalité, cette maman aurait dû l'offrir aux guêpes-enseignantes. Mais il
m'a fait énormément plaisir. Au point d'envisager de l'emporter avec moi
pour distraire les fées.
Musulmanes
Michel Sardou
Psychiatre
MICHAEL JACKSON
Diaporama à télécharger sur votre ordi et, ensuite... (plus tard), à ouvrir avec PowerPoint Viewer.
Généticienne
"Un jour, on découvrira des vaccins qui permettront de guérir le cancer et le sida.
En trouver un, pour soigner la jalousie ou la connerie humaine, c'est au-dessus des forces de nos chercheurs."
D'après les propos du brésilien RAÏ, élu meilleur footballeur du siècle au PSG.